jeudi 7 mai 2009

De midi et minuit



Je suis l'antinomie de mon passé et de mon avenir : je suis présent.
Vouloir et Revouloir une infinité de fois, pour l'éternité et l'instant, surtout pour l'instant, pour mon maintenant, je suis finalement une confrontation entre patience et impatience, je suis un caprice de l'élévation. Je suis fatum; force et amour.

Du danger que je suis




Libres sont les esprits qui ne sont pas déterminés, ceux qui ne sont pas chargés d'étiquettes affreuses, de signes, de noms qu'ils projettent avant eux mêmes. Ceux là se proclament plus aptes à apprendre à la foule, parce que pour eux : tout ce qui porte est divin, tout comme le Christ et sa croix -renverssement des valeurs aristocratiques- la souffrance est divine.
Les esprits libres sont l'indétermination pure ; ils se déterminent seuls. Comprenons-le les faibles font du poids une évaluation de puissance, du divin, illusion qui persiste depuis l'An 0 du faux calendrier.
La légèreté est la preuve de la vie pour la vie; sache danser et tu connaîtras les plus hautes cîmes de la surhumanité.

Je connais guère le mensonge, je suis le témoin de ce qui est, l'annonciateur et non un vulgaire devin, je suis le témoin de ce que je suis, le prophète de ce qui existe déjà, de l'acquiescement, du oui à l'apocalypse de ce qui est. Un éclair, tellement gros, qu'il est à la fois destruction-interprétation-création. Je suis la trinité, ce que je nomme les trois nécessités.

"Je suis dangereux parce que j'ai médité sur moi même. Je suis l'éclair et le porteur d'éclair."

samedi 2 mai 2009

D'une volonté purement factice



Je me transforme trop vite.

Le destin n'est qu'une sottise, pure bêtise. Ne comprenez-vous pas ?
Je suis moi même mon propre destin. Je suis uniquement présent, je ne connais que le présent, le passé doit être oublié, seul le minimum de souvenir doit passé à la trappe pour me suffir.
Je ne suis que présent, et c'est pour ça que je suis à la fois l'inactuel et l'actuel. Un prophète diront certains.
Certes, mais annonciateur malgré-moi.
Je suis une élévation perpétuelle vers la puissance. Ne me pardonnez pas, mais je suis l'incorporation de tout sentiment de supérioté.

Je suis Voltairement un destructeur de l'infâme.

Désignez moi comme la création et le créateur, comme la divinisation de soi.