jeudi 7 mai 2009

Du danger que je suis




Libres sont les esprits qui ne sont pas déterminés, ceux qui ne sont pas chargés d'étiquettes affreuses, de signes, de noms qu'ils projettent avant eux mêmes. Ceux là se proclament plus aptes à apprendre à la foule, parce que pour eux : tout ce qui porte est divin, tout comme le Christ et sa croix -renverssement des valeurs aristocratiques- la souffrance est divine.
Les esprits libres sont l'indétermination pure ; ils se déterminent seuls. Comprenons-le les faibles font du poids une évaluation de puissance, du divin, illusion qui persiste depuis l'An 0 du faux calendrier.
La légèreté est la preuve de la vie pour la vie; sache danser et tu connaîtras les plus hautes cîmes de la surhumanité.

Je connais guère le mensonge, je suis le témoin de ce qui est, l'annonciateur et non un vulgaire devin, je suis le témoin de ce que je suis, le prophète de ce qui existe déjà, de l'acquiescement, du oui à l'apocalypse de ce qui est. Un éclair, tellement gros, qu'il est à la fois destruction-interprétation-création. Je suis la trinité, ce que je nomme les trois nécessités.

"Je suis dangereux parce que j'ai médité sur moi même. Je suis l'éclair et le porteur d'éclair."

Aucun commentaire: